Pour cette année 2024 le lieu de notre rassemblement annuel a été plutôt rapidement identifié grâce à Gérard et Arielle. A La Flèche (72) les Berges de la Monnerie nous ont très bien accueilli, merci à Frédérique et Marion.
Nous avons complètement rempli le site avec nos 78 participants ! Heureusement qu’il y a, comme tous les ans, un ou 2 camping-cars qui ont du coup fait l’appoint des 73 couchages du site. Par ailleurs nous avons été tous les jours accompagnés par « des locaux », soit invités, soit capitaines de route et serre-files. Au total, sur la route, en 2 groupes, les habituels « petits mollets » et « gros mollets » nous étions 90 personnes.

Mais reprenons au début ! Le vendredi 17 mai, les arrivées se sont échelonnées grosso modo entre 15h et 18h. Comme toujours au moment où les véhicules arrivent il y a le coup de feu des vérifications administratives et de la remise des clés des chambres.
Merci beaucoup à Anne-Claire qui a pris en main la table de contrôle pendant que Françoise, Philippe M., Marie-Anne et moi faisions une razzia au supermarché Leclerc local pour assurer les ravitaillements prévus les matins suivants ainsi que les boissons complémentaires à la bière de notre bar.

A noter que cette fois-ci une formation de 3 personnes (merci Anne-Claire, Jean-Luc G. et André) a été organisée pour pouvoir actionner l’alarme incendie en cas de souci.

A ce rythme les 19h30 du dîner ont très vite été atteintes précédées des premiers tirages de nos fûts de bière ! Nous savions que la capacité d’accueil du self était dépassée mais personne n’a vraiment noté l’attente ce premier soir tant les discussions des retrouvailles allaient bon train ! Les autres jours, finalement, tout est rentré dans l’ordre, chacun rejoignant le self, qui après de la mécanique, qui après sa douche, qui après un temps passé dans la salle commune ! La qualité  des repas était au rendez-vous et très bien adaptée à notre public.

Et sur la route alors ? Globalement nous avons eu de la chance avec la météo. Le samedi il y a eu du soleil entrecoupé de quelques petits nuages. Le dimanche a été plus humide surtout pour les « gros mollets » l’après-midi. Peu de temps après le départ du matin il a fallu « bâcher » les gouttes se transformant pour un temps finalement court en une pluie fine. Nous avons pique-niqué au soleil mais la boucle plus au nord effectuée par les « gros mollets » les a fait passer sous un gros nuage d’orage, soit une trentaine de km sous la pluie, évité de justesse par les « petits mollets ». Quant au lundi matin, le temps a été gris, à la limite du brouillard, pour tous.

Cette année le club « des randonneurs du Loir » emmené par Bernard Migot qui a dès notre premier entretien téléphonique indiqué son engagement à nous aider. Nous lui devons un fière chandelle et le remercions beaucoup pour son engagement à nos côtés.

Il nous avait préparé des itinéraires tout à fait dans nos objectifs avec pour samedi et dimanche une centaine de km pour les « gros mollets » caractérisée par 600 et 800 m de D+et plutôt un gros 70 pour les « petits mollets » et 450m de D+. Beaucoup de petites routes très agréables et 2 châteaux renommés (Durtal et Le Lude) ont signés ces sorties. Les tandémistes ont été très bien encadrés par les solos du club des randonneurs du Loir. Nous les remercions chaleureusement.

A noter cette année qu’heureusement il n’y a eu aucune chute mais aussi, et c’est la première fois, aucune panne, aucune chaîne cassée !

Par ailleurs il faut remercier les troyens Yves et Martial aidé de Michel H. pour la conduite du minibus d’accompagnement des « petits mollets » ainsi que Béatrice et Françoise qui ont fait de même pour les « gros mollets ».

Après l’effort le réconfort !

D’expérience le vendredi soir reste libre afin que chacun raconte ses exploits de l’année. Pour le samedi soir, Nicolas nous avait organisé un karaoké. C’est dans cet exercice que nous avons pu constater que les cyclistes peuvent avoir des voix absolument magnifiques. L’étendue du répertoire balayé a été aussi considérable. Merci beaucoup à Nicolas et Laure d’avoir su maintenir le flux des interprétations !

Le dimanche soir a été agrémenté d’un dîner festif servi « à l’assiette » accompagné de l’habituelle tombola tout ticket gagnant que Françoise, championne de la collecte des lots, et Béatrice ont mené avec tout le dévouement et l’autorité requise. Nous les remercions beaucoup.

Le lundi, après les sorties en tandem et le déjeuner pris cette fois-ci au self chacun s’est envolé.

Il nous faut aussi remercier chaleureusement le département de la Sarthe qui nous a octroyé une subvention grâce à Anne-Claire que nous remercions une nouvelle fois car elle nous a ouvert la voie.
Merci beaucoup à Daniel C. et ses passagers de s’être encombrés des flammes et détournés de sa route du retour pour les rendre au centre technique du départemental de la Sarthe au Mans.

Françoise et moi, au final, avons bouclé avec Frédérique l’administratif et retrouvé notre voiture seule sur ce parking si bouillonnant d’activités tout le week-end et encore peu de temps avant …

Il ne me reste qu’à donner rendez-vous à toutes et tous en 2025 pour un nouveau RTT, sous de nouveaux cieux bien sûr !

C’est avec un grand plaisir que je pars en covoiturage à La Flèche au Rassemblement Tandem Tour (RTT) pour quatre jours. Un séjour, qui grâce aux contributions de chacun, permet de récolter des fonds pour la recherche.

Bruno, mon pilote, vient me chercher vers 14h15. Nous chargeons le tandem puis nos bagages dans son véhicule et prenons la route pour La Flèche, dans la Sarthe. Après plus de quatre heures de route entre soleil et averses, nous arrivons au centre d’hébergement de la Monnerie vers 18h30. A l’accueil, Françoise nous attribue nos chambres.
Pour ma part, je retrouve Rosa, ma copine. Bruno, quant à lui, partagera une chambre de quatre. Ensuite, nous déchargeons nos affaires et le tandem qui rejoint les autres dans le local dévolu à leur rangement.
A l’issue du repas, nous faisons un tour vers les étangs de la Monnerie faisant office de base de loisirs, à proximité de notre hébergement. On retrouve Rosa avec Yves, l’un de ses pilotes et sa compagne Babeth. Sur la plage de sable fin, il y a deux tyroliennes. On s’amuse comme des petits fous à en faire, même si ce n’est pas ce que je préfère. Par contre, je m’amuse bien à grimper dans l’araignée. Nous voilà revenus des enfants !

Samedi 18 mai :
Bruno vient me chercher à 7h pour le petit déjeuner. Il est déjà allé se baigner et me dit que l’eau est bonne. Après avoir pris des forces, nous revenons nous mettre en tenue de vélo.
Avant notre départ, la presse locale vient faire une interview du bureau du RTT. Nous sommes 35 tandems partagés en deux groupes. Les ‘ »gros mollets » partent les premiers car ils roulent à une allure plus soutenue sur une distance plus longue. Ensuite, les « petits mollets » partent à leur tour. Par ailleurs, chaque groupe est encadré par des cyclos du club de La Flèche et du Lude. Il y a un capitaine de route, un serre-fil et les autres sont là pour nous permettre de traverser les carrefours en mettant le moins possible pied à terre. L’ambiance est détendue et bon enfant.
Pour Bruno et moi, tout va bien. Après être sortis de La Flèche, nous empruntons une route touristique qui nous emmène dans la nature. Très vite, nous quittons la Sarthe pour entrer dans le Maine-et-Loir. Nous franchirons d’ailleurs le Loir à plusieurs reprises. Dans un premier temps, nous traversons beaucoup de forêt avec des maisons au milieu de clairières. C’est certainement frais l’été mais humide lorsqu’il pleut. Mon pilote m’explique que les fossés sont bien remplis.
Notre parcours se poursuit au milieu d’immenses vergers de pommiers. Nous passerons devant plusieurs entreprises qui les transforment en jus. Nous verrons aussi plusieurs briqueteries. Bruno me raconte alors les maisons en briques marron avec l’entourage des fenêtres et des portes en pierres de tuffeau blanches. En comparaison les maisons des environs de la flèche sont entièrement en tuffeau.
Nous faisons une petite halte à Duretal pour voir l’église et le château construits sur un piton rocheux surplombant la ville et le Loir avec des toits en ardoises. Nous sommes presque arrivés sur notre lieu de pose repas. En repartant on descend une pente très raide en pavés. C’est assez impressionnant mais je préfère la descendre plutôt que de la gravir. Puis nous arrivons sur notre lieu de pique-nique, toujours à Duretal. Une salle nous est réservée mais il fait tellement beau que l’on sort les chaises et on s’installe sur l’herbe. Les « gros mollets » arrivent un moment après nous et nous sommes heureux de partager un moment de convivialité.
Après cette pose roborative, il nous faut repartir. Le parcours est assez court et nous rentrons relativement tôt. Nous retrouvons les vergers immenses et les routes vallonnées. Sur le parcours, nous n’avons que deux vraies côtes mais le reste est fait de faux plats montants ou descendants.
Les « petits mollets » auront parcouru 74 kms alors que les « gros mollets » en auront fait 103.
Puisqu’il est tôt, Bruno me propose d’aller visiter La flèche. C’et avec plaisir que j’accepte. Nous longeons le Prytanee, collège créé par Henri IV en 1604. Actuellement, Il sert d’école préparatoire pour les Écoles de Saint-Cyr et de Saint-Germain (cavalerie).
Nous nous dirigeons ensuite vers l’église Saint-Thomas mais nous ne pouvons la visiter car il y a un office à l’intérieur. Nous décidons donc d’aller faire un tour au bord du Loir, vraiment tout proche. Ce cours d’eau a possédé un port jusqu’en 1918 où les bateaux venaient décharger leur cargaison de vin ou de sel. Depuis la création des moulins et des biefs de chaque côté, il n’est plus navigable.

Dimanche 19 mai :
Comme la veille Bruno vient me chercher après avoir goûter l’eau du lac. Ce matin nous partons vers 9H30. Le temps est mitigé et la pluie nous rattrape vite. Ce n’est pas agréable car les routes sont étroites mais Bruno fait au mieux. Au bout de quarante-cinq minutes environ, nous retrouvons le soleil. Nous changeons de paysage par rapport à la veille. Pas de vergers mais quelques vignes sur un coteau, beaucoup de prairies avec des vaches et leurs veaux, des centres équestres avec les chevaux dans les prés et des élevages de poulets de Loué. Il y a aussi quelques champs cultivés et des prairies pleines de fleurs. Nous roulons ainsi dans un environnement vallonné avec des routes qui serpentent, ce qui permet de voir les tandems qui sont devant avec les différentes couleurs des maillots des uns et des autres.
Nous pique-niquons sur la commune du Lude mais avant de nous installer, nous sommes quatre à aller voir le beau château du lieu.
Tel qu’il se présente aujourd’hui avec ses quatre façades, chacune de style différent, le château du Lude est un vivant témoignage de l’évolution de l’architecture française depuis le Moyen Âge jusqu’au XIXème siècle.
Après un peu d’histoire et une ballade dans le village, nous nous restaurons abrités sous un préau en compagnie des « gros mollets » arrivés pendant notre promenade. Nous reprenons la route pour un retour vers La Flèche. Au bout d’une douzaine de kilomètres, nous sommes surpris par une violente averse avec un orage conséquent. Je ne suis pas rassurée car le tonnerre gronde fort et nous sommes dans un secteur plutôt forestier. A notre retour sur La flèche, nous empruntons une passerelle piétons/vélos en métal. ON voit le Loir et l’eau du bief en-dessous. Bruno et moi faisons une halte pour qu’il m’explique le moulin de Bruère en activité dont on entend la roue tourner dans l’eau. Celui-ci fabrique des pins de glace et de l’électricité. Nous repartons sur un sentier un peu boueux et caillouteux et nous rejoignons la piste cyclable qui amène à notre hébergement. Nous faisons une nouvelle halte près du second étang de la Monnerie car en son centre, il y a une île où nichent plein d’oiseaux. Bruno me lit les caractéristiques de tous les volatiles que l’on peut voir puis nous rentrons tranquillement.
Les « petits mollets auront fait 73 kms et les « gros mollet en auront parcouru 107.

Lundi 20 mai :
Ce matin, Bruno estime que nous pouvons suivre les « gros mollets ». Nous partons donc pour 56 kms alors que les « petits mollets » en feront 10 de moins. Le temps est nuageux mais pas de pluie. Nous commençons par un parcours un peu VTT autour de l’étang pour rejoindre la passerelle empruntée la veille. Nous poursuivons sur une ancienne voie de chemin de fer qui longe une partie du zoo. Bruno n’a pas trop le temps de décrire les paysages car l’allure est plus soutenue. Nous sommes les derniers dans les montées mais sur le plat et en descente, nous sommes bien positionnés dans le peloton. Nous roulons quasiment sans assistance car toujours au-dessus de 25 kms sur le plat.
Au ravitaillement, nous profitons pour faire une photo des deux groupes réunis devant un château puis nous reprenons notre randonnée jusqu’à notre hébergement. Nous rentrons le tandems dans le véhicule avant de partager un dernier repas avec tous. Nous quittons La flèche sous une pluie battante qui ne nous laissera que peu de répit jusqu’à Cergy.

Merci à mon pilote Bruno pour qui c’était sa première participation et à toute l’organisation du RTT pour votre investissement et à l’année prochaine peut-être.

Laurence Agro

Bonjour les amies et amis de RTT,

Comme prévu lors de notre AG 2023 à Criel sur mer (76), nous avons concrétisé notre don à l’association Retina France. Vous pourrez lire ci-dessous le courrier de remerciements que nous avons reçu de son président.

Je me joins à Eric Moser pour aussi remercier nos adhérents et sympathisants pour leurs actions et leur présence à notre rassemblement annuel qui nous ont permis cette contribution à la recherche en ophtalmologie.